GRAMMAIRE
Adjectif
En grammaire, on appelle adjectif une catégorie de mot qui s'adjoint au nom pour exprimer une qualité (adjectif qualificatif) ou pour permettre à celui-ci d'être actualisé dans une phrase (adjectif déterminatif). L'adjectif se distingue notamment du déterminant par sa distribution dans la phrase.
- L'adjectif (qualificatif), quant à lui, remplit la fonction syntaxique d'épithète lorsqu'il détermine une propriété spécifique de l'ensemble qu'il qualifie, souvent le nom. Il est dit attribut lorsqu'il détermine une propriété générique d'un ensemble évoqué par le nom, par l'intermédiaire
d'un verbe. Il faut cependant faire attention de ne pas confondre la nature de l'adjectif avec ces fonctions qu'il peut remplir dans
la phrase.
L'adjectif en grammaire française
En grammaire française, l'adjectif qualificatif, comme son nom l'indique, affecte une qualité (soit, une caractéristique, descriptive, relationnelle,
évaluative…) à un nom, un pronom ou un syntagme. Il constitue le noyau du syntagme adjectival :
Un vase plein de fleurs.
L'adjectif qualificatif « plein » est le noyau
du syntagme « plein de fleurs ».
- L'adjectif qualificatif doit être distingué des autres adjectifs (les adjectifs non qualificatifs,
ou adjectifs déterminatifs, c'est-à-dire, les démonstratifs, les possessifs, les indéfinis, les numéraux, les interrogatifs, les exclamatifs, etc.) qui eux, sont des déterminants du nom. Pour le grammairien, le déterminant actualise le nom (le nom renvoie alors à un référent, et non plus à lui-même), tandis que l'adjectif qualificatif caractérise le référent indiqué par le nom, en lui affectant
une qualité particulière.
- Une fois posée cette distinction, et compte tenu du fait que les adjectifs déterminatifs sont
plus habituellement appelés déterminatifs ou déterminants, on conviendra que le mot adjectif (sans plus
de précision) ou encore, le mot qualificatif (employé tout seul), normalement, renvoient l'un comme l'autre, à l'adjectif
qualificatif.
L’adjectif est un mot que l'on ajoute au nom pour le déterminer (adjectif non qualificatif) ou pour
le qualifier (adjectif qualificatif).
L'adjectif qualificatif caractérise le nom : forme, couleur, qualité...
Jean est
un gentil garçon. (gentil est un adjectif qualificatif).
Le genre et leur nombre dépendent du genre et du nombre de
ce nom.
On reconnaît qu'un mot est adjectif qualificatif lorsqu'on peut y joindre un nom de personne, d'animal ou de chose.
Ils appartiennent au groupe nominal.
Adjectif qualificatif attribut - L'adjectif
est reliés au nom par un verbe attributif (La mer est calme).
Les verbes attributifs (également appelés verbe d'état)
sont : être, devenir, paraître, sembler, demeurer, rester, avoir l'air, passer pour.
Adjectifs qualificatifs épithète et apposé
- L'adjectif peut se rapporter directement à un nom. Il est alors épithète (On
entendait le bruit de la mer déchaînée). Il peut aussi se rapporter à un nom dont ils sont séparés par une virgule (Déchaînée,
la mer battait les rochers; La mer, déchaînée, battait les rochers). Il est alors dit apposé.
Place de l'adjectif - Elle est déterminée
par sa fonction : attribut, épithète ou apposé.
Attribut, sa place est immuable. Il suit le verbe attributif au moyen
duquel il caractérise le sujet.
Épithète, il est variable par rapport au nom.
Certains adjectifs (dits adjectifs de
relation = un complément prépositionnel) (une carte géographique - une carte de géographie, le voyage présidentiel - le
voyage du président) sont toujours postposés, ainsi que les adjectifs de couleur (une robe rouge).
Mais en général,
la place de l'adjectif est variable.
Dans quelques cas, la place de l'adjectif peut avoir pour conséquence un changement
de sens (Un homme grand - un grand homme, un certain succès - un succès certain).
Morphologie de l'adjectif - On distingue
les formes simples et non décomposables (rond, blond, petit, grand) et des formes à l'intérieur desquelles on peut
identifier des suffixes et des préfixes adjectivaux (enchanteur, ensoleillé, ensanglanté, insensible, impossible, incapable).
Les
adjectifs dits composés sont formés de deux adjectifs (aigre-doux) ou d'un adjectif et d'un nom (bleu marine).
Enfin, un certain nombre d'adjectifs dérivent d'autres classes syntaxiques, comme celle du participe présent (brillant),
du participe passé (aiguisé), du nom (une robe ivoire) ou de l'adverbe, auquel cas ils retiennent la caractéristique
d'invariabilité de l'adverbe (des gens bien).
Accord de l'adjectif : Les adjectifs dépendent du nom, ils ont un genre et un nombre d'accord.
En règle générale, le féminin des adjectifs se forme par l'ajout d'un -e à la forme
du masculin (grand - grande). Dans certains cas, la formation est plus complexe et entraîne des modifications :
- le passage d'un -e sans accent à un -è accentué (complet - complète);
-
le redoublement de la consonne finale (réel - réelle);
- un changement de la consonne finale (sec - sèche);
- une
transformation, à l'oral, de la prononciation de la voyelle finale, qui perd son timbre nasal (brun - brune, breton);
-
certaines transformations plus complexes : (beau -belle).
Les adjectifs déjà terminés par un -e au masculin ont une forme unique pour le
masculin et le féminin (rouge, beige, triste), et les adjectifs de couleur qui dérivent de la catégorie du nom (une
robe marron).
Le pluriel des adjectifs se forme régulièrement par l'ajout d'un -s à la forme
du singulier. Les adjectifs terminés en -eau ont un pluriel irrégulier : en -eaux (beau - beaux), ceux
en -al, ont un pluriel est en -aux (spécial - spéciaux), sauf : final - finals, fatal - fatals, etc.
Les
adjectifs terminés au singulier par un -s ou un -x ont une forme unique pour le singulier et pour le pluriel
(bas).
Les adjectifs composés forment leur pluriel régulièrement, par l'ajout d'un -s à chacun des composants
(aigres-doux), sauf si lorsque le second terme est d'origine nominale (bleu marine). Les adjectifs de couleur
qui sont des noms dérivés restent invariables (des étoffes ivoire, marron), sauf si leur origine nominale n'est plus
perçue depuis longtemps (des fleurs roses).
Degrés d'intensité et de comparaison de l'adjectif : Les adjectifs peuvent être nuancés par des adverbes d'intensité (plus
ou moins grand, plutôt grand, assez grand) et peuvent faire l'objet de comparaisons.
Les comparatifs de supériorité,
d'égalité ou d'infériorité se forment au moyen d'une locution comportant un des adverbes plus, aussi ou moins
suivis de l'adjectif, lui-même suivi de que et d'un élément comparatif (Leur fille est plus/aussi/moins grande que
la mienne).
Le superlatif relatif se forme à l'aide des locutions le plus ou le moins, suivies ou non
d'un complément prépositionnel introduit par de, qui constitue une indication de l'ensemble de définition à l'intérieur duquel
on a procédé à la comparaison (Jean est le plus gentil, Jean est le plus intelligent des deux, Jean est le plus grand de
sa classe).
Le superlatif absolu se forme en faisant précéder l'adjectif de l'adverbe très ou de l'un des adverbes
de quantité qui peuvent lui être substitués (Jean est très gentil).
Bon, bien, mauvais et petit ont un comparatif
de formation irrégulière : meilleur, mieux, pire et moindre. Pire et moindre dans certains emplois deviennent
le plus mauvais - le plus petit.
Certains adjectifs sont invariables ou ont des accords particuliers.
Adjectifs invariables :
1. Les adjectifs employés adverbialement. Quand l'adjectif
se détache du nom et vient se joindre au verbe, il est souvent laissé invariable. (La flûte sonne faux).
2. Les
adjectifs ethniques lorsqu'ils ne sont pas européens. (Usage flottant mais la plupart des spécialistes conseillent de ne pas
faire varier ces adjectifs - ni en genre, ni en nombre.) (Une femme esquimau, des femmes esquimau).
3. Les éléments
latins ou grecs qui entrent en composition pour former des adjectifs (des pseudo-latinismes, des tragi-comédies).
4.
Certains adjectifs de formation expressive : riquiqui, gaga, rococo, baba, sensas, etc.
5. Les éléments employés comme
adjectifs de façon occasionnelle :
- Adverbes employés adjectivement : Des femmes bien. Des places debout, etc.,
-
Extra, maxi, mini, super, ultra : Des jupes super mini.
- Les noms lorsqu'ils sont employés adjectivement sont,
la plupart du temps, laissés invariables. (Des livres bon marché). Lorsque le nom est totalement adjectivé, il varie
(Des manifestations monstres).
Cas particuliers :
Demi, semi, mi : lorsqu'ils précèdent le nom qu'ils qualifient
sont invariables. Ils se joignent alors à ce nom par un trait d'union. Quand "demi" suit le nom, il varie en genre seulement
(Quatre heures et demie).
Nu : est invariable devant "jambes, pieds, bras, tête" et se joint par un trait d'union.
Il est invariable dans la locution adverbiale "à nu". On écrit traditionnellement la "nue-propriété, les nus-propriétaires".
Placé derrière le nom qu'il qualifie, "nu" s'accorde normalement (Il avance tête nue. Il marche les pieds nus).
Nouveau
: est invariable devant un adjectif ou un participe et s'y joint par un trait d'union. Devant un nom, "nouveau" est considéré
comme un adjectif et il est variable (Les nouveaux mariés. De nouveaux riches). "Nouveau-né" peut être utilisé comme
nom. Il fait alors exception à la règle (des nouveau-nés).
Possible : est invariable avec les déterminants "le plus,
le moins, le meilleur", etc., quand il est placé avant le nom (Je voudrais le plus possible de pommes).
Haut : il
faut prendre garde de ne pas confondre "haut" adjectif, et "haut" adverbe. On dit Un haut personnage, une haute personnalité,
"haut" est alors adjectif, il peut se lier à un nom propre si le composé désigne une unité administrative (Les Hautes-Pyrénées).
Mais "haut" est adverbe quand il modifie un adjectif ou un verbe, et dans certaines expressions (Un personnage haut placé.
Une femme haut placée. Haut les mains. Ils volent haut. Elles parlent haut, etc.).
Plein : lorsqu'il précède un nom,
lui-même précédé d'un article ou autre déterminant, est préposition et ne varie pas (Il avait des billes plein les poches).
Fort
: est invariable dans l'expression "se faire fort de".
Feu : (adjectif = défunt) varie s'il est placé entre l'article
défini ou un adjectif possessif et le nom (La feue reine d'Espagne. Sa feue mère). Il reste invariable dans les autres
cas (Feu la reine d'Espagne. Feu sa mère).
Flambant neuf : en principe, "flambant" reste invariable et "neuf" s'accorde
ou non avec le nom (Des voitures flambant neuves ou Des voitures flambant neuf).
Franc de port : est invariable
s'il se rattache au verbe (Il a envoyé franc de port les derniers colis mais Il a reçu ces colis francs de port).
Grand
: reste invariable dans certaines expressions (Des grand-mères, Des grand-tantes, etc.).
Avoir l'air : L'adjectif qui suit l'expression "avoir l'air" peut s'accorder de deux manières.
1.
Si "avoir l'air" a le sens de "paraître" l'adjectif qui suit est un attribut et il s'accorde avec le sujet (Cette femme a eu l'air surprise).
2. Si "avoir l'air" a le sens "d'avoir telle mine, telle apparence" l'adjectif
qui suit s'accorde avec "air". (Votre voisine à l'air accueillant). Dans ce cas,
on imagine pouvoir dire "un air".
Le second cas s'utilise rarement à propos de choses. (Cette charpente à l'air vieux est surprenant et il vaut mieux Cette charpente
à l'air vieille).
L'accord de l'adjectif avec "air" est obligatoire si "air" est accompagné d'un complément (Cette femme n'a pas l'air suspect de sa sœur) ou si "air" est opposé dans la construction à un autre mot
(Elle a l'air dur mais le caractère avenant).
Si "avoir l'air" se réduit à "l'air",
l'adjectif ne s'accorde jamais avec "air" (Ils avançaient l'air distraits).
B. L'adjectif non qualificatif
Il peut être adjectif démonstratif, indéfini, interrogatif, exclamatif, numéral, relatif
et possessif.
A. Adjectif démonstratif : L'adjectif démonstratif
marque la situation dans l'espace (réelle ou figurée), dans le temps, ou dans le contexte, du nom qu'ils déterminent. On parle
aussi de déterminants démonstratifs. Je veux ce gâteau.
Les formes de l'adjectif démonstratif :
ce,
cet = masculin singulier;
cette = féminin singulier;
ces = masculin ou féminin pluriel.
Il est souvent renforcé par
les adverbes "ci" et "là", ceux-ci se placent après le nom et s'y joignent par un trait d'union.
Je
veux ce gâteau-là.
La forme "cet" s'emploie devant un mot commençant par une voyelle ou un "h" muet (cet
élément)
La forme "ce" s'emploie au masculin devant un mot commençant par une consonne ou un "h" aspiré(ce gâteau).
B. Adjectif indéfini : L'adjectif indéfini
donne une idée de quantité ( vague) ou une identification imprécise, au mot qu'il détermine. On parle aussi de déterminants
indéfinis.
Aucun, autre, certain, chaque, différents, divers, l'un et l'autre, n'importe quel, main, même, nul, pas
un, plus d'un, plusieurs, quel, quelconque, quelque, tel, tout.
Des expressions comme : je ne sais quel, on ne sait
quel, Dieu sait quel, etc. sont parfois classées comme des adjectifs indéfinis. C'est le cas aussi pour certains adverbes
de quantité, construits avec "de + nom" comme : assez de, beaucoup de, combien de, tant de, etc.
Certaines formes de la
liste ci-dessus s'emploient aussi comme pronoms indéfinis.
C. Adjectif interrogatif et exclamatif
: L'adjectif interrogatif indique que l'être ou la chose qu'il détermine (déterminant interrogatif) fait l'objet d'une question
: Quel jour sommes-nous ?
En dehors de ce rôle de déterminant, l'adjectif interrogatif s'emploie aussi comme attribut,
comme un véritable adjectif. Quelle est votre pointure ?
Les formes principales de l'adjectif interrogatif
sont :
Quel = masculin singulier;
Quels = masculin pluriel;
Quelle = féminin singulier;
Quelles = féminin pluriel.
On
range parfois parmi les interrogatifs "combien de".
Ces mêmes formes sont exclamatives lorsqu'elles expriment l'admiration,
l'étonnement, etc. On parle alors d'adjectifs exclamatifs.
D. Adjectif numéral : On divise les adjectifs
numéraux en numéral cardinal et en numéral ordinal.
Le cardinal exprime le nombre précis d'êtres ou de choses (Trois
enfants).
L'ordinal exprime le rang (Le troisième de la classe).
1. Adjectif ordinal : sauf "premier" et
"second", formé par ajout du suffixe "ième" au cardinal correspondant (dix = dixième).
Ne pas confondre avec les
adverbes numéraux qui sont eux-mêmes dérivés de ces formes - deuxièmement, dixièmement, etc.
L'ordinal s'accorde
avec le nom qu'il qualifie (Les centièmes parties).
On rattache aux ordinaux les noms : simple, double, triple,
quadruple, centuple, dizaine, centaine, etc.
2. Adjectif cardinal : il peut être de forme simple (trois, quatre, cinq)
ou de forme complexe (trente-cinq, quarante-deux).
Dans les formes complexes on place un trait d'union entre les
éléments qui sont l'un et l'autre plus petit que cent, sauf s'ils sont joints par "et" : (Vingt-trois. Cent quarante.
Dix-sept. Cinquante et un).
Le cardinal est invariable sauf : "un" qui varie en genre (Sept bouteilles
et une pomme), "cent" et "vingt" qui varient en nombre.
"Cent" et "Vingt" s'écrivent
avec un "s" lorsqu'ils sont multipliés et qu'ils terminent le nombre. (Il en demande trois cents francs. Il en demande
trois cent trente francs. Il en reste quatre-vingts. Il en reste quatre-vingt trois.)
Lorsqu'ils est utilisé
en tant qu'ordinal - pour centième et vingtième (Ouvrez votre livre à la page cent).
Notez : "mille" en
tant qu'adjectif numéral est invariable (Nous étions trois mille). Il ne faut pas confondre avec le nom de mesure (Il
nous restait quinze milles avant d'arriver).
Dans la date des années de l'ère chrétienne lorsque "mille" commence
le nombre et est suivi d'un ou plusieurs chiffres, on devrait écrire "mil" (L'an mil deux cent quarante. L'an
mil huit cent soixante onze mais L'an mille).
"Mille et un" est en fait une expression qui signifie un nombre
important et indéterminé. Dans ce sens, "un" varie en genre (Les mille et une revues... Les Mille et un Jours. Les Mille
et une Nuits).
E. Adjectif relatif : indique une relation
entre le nom qu'il introduit et un nom placé avant. Il marque la reprise. La langue juridique ou administrative fait de l'adjectif
relatif un usage parfois poussé. (Mille francs, laquelle somme... Trois hommes, lesquels individus... Dans le délai de
trois jours, lequel délai... ad nauseam...)
Les formes de l'adjectif relatif sont :
Lequel, duquel, auquel
= masculin singulier;
laquelle, de laquelle, à laquelle = féminin singulier;
Lesquels, desquels, auxquels = masculin
pluriel;
Lesquelles, desquelles, auxquelles = féminin pluriel.
Adjectif possessif
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
En grammaire française, un adjectif possessif (ou déterminatif possessif) est une sous-catégorie de déterminant défini, ajoutant à l'actualisation du nom noyau, une idée de possession, de propriété, ou plus simplement, de contiguïté habituelle, en relation avec une personne grammaticale (première, deuxième ou troisième, du singulier ou du pluriel).
Dans la catégorie des pronoms, le correspondant de l'adjectif possessif est le pronom possessif.
Morphologie
L'adjectif
possessif remplace l'article et change de forme, non seulement en fonction de l'objet possédé (avec lequel il s'accorde en genre et en nombre), mais également, en fonction du possesseur (dont il indique la personne et le nombre).
J'ai oublié mes papiers. / Leur voiture est en panne.
L'adjectif possessif « mes » s'accorde avec le
nom noyau « papiers » (masculin, pluriel) et indique que le possesseur est de la première personne du singulier
(« je »). L'adjectif possessif « leur » s'accorde avec le nom noyau « voiture »
(féminin, singulier) et indique que le possesseur est de la troisième personne du pluriel (« ils » ou « elles »).
- Possesseur de la 1re personne du singulier.
- Objet possédé singulier : « mon » au masculin,
et « ma » au féminin.
- Objet possédé pluriel : « mes » (forme épicène).
Mon pantalon, ma chemise, mes pantalons, mes chemises.
- Possesseur de la 2e personne du singulier.
- Objet possédé singulier : « ton » au masculin,
et « ta » au féminin.
- Objet possédé pluriel : « tes » (forme épicène).
Ton pantalon, ta chemise, tes pantalons, tes chemises.
- Possesseur de la 3e personne du singulier.
- Objet possédé singulier : « son » au masculin,
et « sa » au féminin.
- Objet possédé pluriel : « ses » (forme épicène).
Son pantalon, sa chemise, ses pantalons, ses chemises.
- Possesseur de la 1re personne du pluriel.
- Objet possédé singulier : « notre » (forme
épicène).
- Objet possédé pluriel : « nos » (forme épicène).
Notre pantalon, notre chemise, nos pantalons, nos
chemises.
- Possesseur de la 2e personne du pluriel.
- Objet possédé singulier : « votre » (forme
épicène).
- Objet possédé pluriel : « vos » (forme épicène).
Votre pantalon, votre chemise, vos pantalons, vos
chemises.
- Possesseur de la 3e personne du pluriel.
- Objet possédé singulier : « leur » (forme
épicène).
- Objet possédé pluriel : « leurs » (forme
épicène).
Leur pantalon, leur chemise, leurs pantalons, leurs
chemises.
Devant
un mot commençant phonétiquement par une voyelle, « ma, ta, sa », font respectivement « mon, ton,
son » :
Mon enfant ; ma chère enfant. / Ton amie ; ta petite
amie. / Son histoire ; sa propre histoire.