Le pronom "on" peut, dans des conditions particulières, servir de substitut à tous les pronoms. Il est surtout fréquemment
utilisé comme substitut de "nous" (NB que "nous" reste la forme tonique unique dans tous les cas de détachement) :
Exemple : "On est allé en promenade" "Nous, on ne sait pas faire ça"
Un tableau résumera quelques exemples :
1ère pers. |
"En publiant ce livre, on voudrait montrer..." (forme de modestie) |
2e pers. |
"Alors, mon petit, on a bien déjeuné ?" (forme dite hypocoristique : qui exprime une intention affectueuse) |
3e pers. |
"On m'a volé mon parapluie" (pour éviter une désignation trop précise) |
4e pers. |
"On est allé en promenade, on a vu un cheval..." (de plus en plus fréquent à l'oral, le "on" remplace partout le "nous"(1))
Quand on tente d'"écrire" ces formes bien réelles, la question de l'accord est posé et on voit de plus en plus chez les
auteurs qui les utilisent : "on est allés en promenade", "on est arrivés au parc", voire "on est arrivées au parc", s'il s'agit
exclusivement de femmes. Lorsque les marques sont aussi phoniques, et non pas seulement graphiques, on note indéniablement
que l'accord au féminin s'entend et qu'il est une "évidence" pour le locuteur natif. Ex. suggéré par un correspondant : Q."-
Vous venez au foot ce soir les filles ?" R."- Non on ne peut pas. On est prises." |
5e pers. |
"On a bien travaillé ! (pour "vous avez...") je suis satisfait de vous." |
6e pers. |
"C'est Mozart qu'on assassine", "On a encore augmenté les impôts" |
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